LES OMBRES D’HIVER
L’hiver m’attaque déjà
Voyez-vous mes frères
Colers de mes amours
Amour de mes coleres
Que de faire ici-bas
Toujours les justes qui tombent
Ce n’est qu’une noyade dans des marais profondes
Il ne me reste rien que de chanter tout bas
des rimes qui me protegent contre les quabbalahs
que de porter chaque jour colliers de misère
béni par mon sort dur d’une gloire éphémère
Sur la voie lactée parmi les étoiles
je me rappelle encore les visages les voiles
les ombres de jeunesse pas encore oubliées
Mes amies de jadis
Déesses de destinées
Régi blog: 2010. november 27.
20:31:21